Le Tourisme en France

On peut distinguer deux grands types de vacances, selon que celles-ci mettent l’accent sur le contact avec la culture ou avec la nature : les vacances comme pèlerinage et les vacances comme paradis. Les premières se caractérisent essentiellement par des visites en car de villes, de musées, de châteaux célèbres, etc…; les secondes consistent surtout en des vacances balnéaires pendant lesquelles le sujet s’efforce de retourner à l’état de nature ou d’innocence». ( LODGE D.1992 .-, Nouvelles du paradis Paris, Rivages édit ., p.111 ) 

“Depuis que nous sommes entrés en crise, le tourisme résiste (…) en été 2008 (…) nous avons fait exactement la même saison que l’année précédente ” |en évoquant | la “très bonne saison” d’hiver. “Bien sûr, le tourisme lui aussi connaît des difficultés (…) mais ces difficultés ne devraient pas entraîner une catastrophe. (…) Quand la crise est très forte, les Français partent moins en vacances mais ceux qui partent en vacances partent en France”(…) “Ce modèle compense”. (Hervé NOVELLI, secrétaire d’Etat chargé du Tourisme, juin 2009 ).
 

1-Le Tourisme dans le Monde en 2003 et la place de la France

Rang 1990	Rang 2003	Pays visité	Arrivées 2003 (en millions )
1	1	France	75
3	2	Espagne	52,5
2	3	Etats-Unis	40,4
4	4	Italie	39,6
12	5	Chine	33,0
7	6	Royaume-Uni	24,8
6	7	Autriche	19,1
8	8	Mexique	18,7
9	9	Allemagne	18,4
10	10	Canada	17,5

2-Arrivées de touristes internationaux et recettes du tourisme international (1990, 2002 et 2007)

rang 1990 rang 2002		pays visité	en millions
1	1	France	77
3	2	Espagne	51,8
2	3	États-Unis	41,9
4	4	Italie	39,8
12	5	Chine	36,8
7	6	Royaume-Uni	23,9
17	7	Russie	21,2
10	8	Canada	20
8	9	Mexique	19,7
6	10	Autriche	18,6
recettes du tourisme		pays visité	milliards de dollars
rang 1990	rang 2001
1	1	États-Unis	72,3
4	2	Espagne	32,9
2	3	France	30
3	4	Italie	25,9
25	5	Chine	17,8
5	6	Allemagne	17,2
6	7	Royaume-Uni	15,6
9	8	Canada	10,2
7	9	Autriche	10,1
24	10	Grèce	9,3

rang 2007	pays visité	en millions
1	France	81,9
2	Espagne	59,2
3	États-Unis	56,0
4	Chine	54,7
5	Italie	43,7
6	Royaume-Uni	30,7
7	Allemagne	24,4
8	Ukraine	23,1
9	Turquie	22,2
10	Mexique	21,4
recettes du tourisme	pays visité	milliards de dollars
1	États-Unis	96,7
2	Espagne	57,8
3	France	54,2
4	Italie	42,7
5	Chine	41,9
6	Royaume-Uni	37,6
7	Allemagne	36,0
8	Australie	22,2
9	Autriche	18,9
10	Turquie	18,5

Depuis les années 80 la France est dans le peloton des tête des leaders mondiaux du Tourisme, devant les Etats-Unis, l'Espagne et l'Italie et elle reste, avec une avance importante, depuis 1992, le premier pays récepteur mondial avec   60 millions de visiteurs étrangers en 1996 et 67 millions en 1997 (49 millions pour les Etats-Unis et 43 millions pour l'Espagne ), 75,1 millions de touristes étrangers  en 2004.  En 2007 la France demeure la première destination touristique mondiale avec 81,9 millions de touristes internationaux, soit une hausse de 4% sur 2006. Les prévisions de l'O.M.T font état pour la France d'un chiffre prévisionnel de 90 millions de visiteurs aux environs de 2010.

3-Le Tourisme des étrangers en France en 2002

 

arrivées, nuitées et recettes		recettes
arrivées nuitées		34,5 milliards
total 77,0 millions 588,4 millions
dont		d’euros
		68,70%
		17,50%
		5,80%
		6,00%
Europe 89,7 % 85,3 %		2,00%
Amériques 6,0 % 8,5 %		part des recettes
Afrique 1,2 % 2,6 %
Asie, Océanie 3,0 % 3,4 %
indéterminé 0,1 % 0,2 %
principales clientèles étrangères
part des arrivées	part des nuitées
Royaume-Uni, Irlande 19,4 %	18,60%	15,00%
Allemagne 18,6 %	18,60%	11,50%
Pays-Bas 16,4 %	13,90%	5,60%
Belgique, Luxembourg 11,0 %	10,90%	9,10%
Italie 10,2 %	9,10%	7,90%
Suisse 4,0 %	3,50%	9,10%
États-Unis 3,9 %	5,20%	15,20%
Espagne 3,9 %	3,40%	4,10%
Japon 0,9 %	0,80%	2,60%

 

La France possède d'indéniables atouts en matière touristique. Ce que Francesco Frangialli appelle "les sept merveilles du tourisme français " :

"-une situation géographique privilégiée dans une Europe où une très large majorité des déplacements  s'effectue par terre et où la barrière des Alpes  impose la traversée de grandes régions de transition que sont les provinces du nord et de l'est de la France; notre pays constitue ainsi une voie de passage obligée vers la péninsule ibérique  et l'un des accès les plus faciles de l'Italie.

-un territoire disponible considérable avec une densité de population relativement modérée  au regard des normes européennes, au moment où la clientèle, notamment nord- européenne, est à la recherche de vastes espaces et d'un milieu naturel préservé;

-un produit incontestablement diversifié avec le plus grand linéaire de côtes d'Europe, le plus important domaine skiable, la forêt la plus étendue, l'espace rural le plus vaste, une grande métropole de taille mondiale, des régions tropicales d'outre-mer réparties dans trois océans;

-une antériorité touristique, qui confère à notre industrie touristique, un capital d'expériences, de traditions  souvent transmise dans l'hôtellerie au sein d'une même cellule familiale, et une prédisposition à l'accueil dans un pays depuis longtemps ouvert sur le monde extérieur;

-un patrimoine historique et culturel exceptionnel dont la valorisation à des fins touristiques est à la fois très ancienne et à peine ébauchée;

-un tissu de petites et moyennes entreprises dense et diversifié, qui forme une trame vivante sur l'ensemble du territoire et contribuera à n'exclure du phénomène touristique aucune fraction de celui-ci;

-une économie accédant à une situation de maturité postindustrielle disposant, pour cette raison, d'un secteur de services efficace et largement exportateur, comme d'une agriculture et d'une industrie agro-alimentaire puissantes, sur lesquels l'industrie touristique peut appuyer son développement "

(extr. de : FRANGIALLI F. , 1991.- La France dans le tourisme mondial, Economica édit., p. 77)

4-Arrivées des touristes internationaux en France ( en millions ) de 1991 à 2009

1991	1992	1993	1994	1995	1996	1997	1998	1999	2000	2001	2002	2003	2004	2005	2006	2007	2008	2009
55,0	59,7	60,6	61,3	60,0	62,4	67,3	70,0	73,0	75,5	76,5	77,0	75,0	75,1	76	78	81,9	79,3	74,0

En 2004 la France avait reçu 75,1 millions de touristes étrangers totalisant 561,3 millions de nuitées et 32,8 milliards d'euros de recettes .En 2006 le pays a  reçu 78 millions de touristes étrangers ( + 2,7% par rapport à l'année 2005 ).La France s’inscrit en 2007 comme la première destination touristique mondiale avec 81,9 millions de touristes internationaux, soit une hausse de 4% sur 2006.En dépit de cette position flatteuse, l'activité touristique française présente deux points faibles. D'une part, elle progresse moins rapidement que l'activité mondiale : 2,7% en 2006, contre 4,5% au niveau mondial. D'autre part la France a toujours du mal à fixer les touristes et à les inciter à dépenser. Avec 35 milliards d'euros de recettes provenant des touristes étrangers - en progression de 2,5% -, elle se situe seulement au troisième rang mondial, derrière les Etats-Unis et l'Espagne. Cet écart s'explique principalement par la brièveté des séjours en France.

En 2008 les arrivées de touristes étrangers ont diminué de 3% pour s'établir aux environs de 80 millions. L'année 2008 a été marquée par un très net retournement de tendance, perceptible aussi pour l'ensemble des destinations européennes. La hausse du prix des carburants ( Le baril est passé de 62,70 € en décembre 2007 à 85,20 € en juin 2008 et 29,80 € en décembre 2008) a entraîné un recul de 4% des clientèles européennes. Les clientèles lointaines ont globalement progressé en 20087 mais avec des évolutions contrastées . Les clientèles en provenance d’Amérique du Nord sont en baisse et, au sein de  l’ensemble Asie Océanie, les arrivées de touristes en provenance du Japon reculent de 16% alors que les touristes australiens sont en forte progression. Parmi les 80 millions d'arrivées de visiteurs, 11 millions étaient en transit contre 13,9 millions en 2007. Selon le ministère, la baisse était directement imputable à l'augmentation du prix des carburants durant les deuxième et troisième trimestres. Hors transit, les arrivées de touristes étaient de 68 millions d'entrées comme en 2007.

En 2009 avec 74 millions de visiteurs, la France a conservé son titre de 1er pays touristique au monde malgré un recul de 6% des arrivées de touristes en raison de la crise. La France a devancé les Etats-Unis (54,9 millions) et l'Espagne (52,2 millions, -8,7%). Les Européens, clientèle la plus importante, sont en recul de 7%. Le chiffre  a grimpé à 17,3% pour les Britanniques et 10% pour les Espagnols. Les Américains étaient en repli de 8% tandis que l'Asie était stable. Les dépenses des étrangers ont également reculé de 3,5% (-5,5% pour les Français). Au total, la ligne "voyages" de la balance des paiements s'est rétractée à 7,4 milliards d'euros contre 8,5 milliards en 2008 et 12,8 milliards en 2007. La part du tourisme dans le PIB reste stable à 6,4%. L'hôtellerie a également souffert avec un recul de 4,9% en 2009 par rapport à 2008. En revanche, les campings ont enregistré une hausse de 7,2% de la clientèle française, contre une baisse de 1,1% des étrangers.

La France reçoit essentiellement des européens, ses plus proches voisins,  (90% des étrangers accueillis en France soit 67,7 millions (surtout des européens occidentaux (38,4 millions), 85,8 % des nuitées et 64,8% des recettes ). 8 marchés émetteurs de Tourisme vers la France ont généré 90 % des 75 millions de séjours de touristes étrangers  et 71% de l'ensemble des recettes   touristiques en 2004 : les clients originaires des îles britanniques constituent la première clientèle touristique de la France (18,1 % des arrivées ), l' Allemagne reste la deuxième clientèle étrangère de la France avec 15,9% des arrivées et des nuitées ( Ils ont occupé la première place jusqu'en 2000).L'union Belgo Luxembourgeoise occupe respectivement la troisième 11,9% des arrivées. L'Italie est le quatrième client avec 10,3% des arrivées et 8,8% des nuitées . Les Etats-Unis sont les premiers clients non européens de la France avec 4,2% des arrivées ( soit 3,2 millions ) et 4,9% des nuitées. Dans le classement des dix principaux clients, le Japon était le seul client non européen avec 0,9% des arrivées et 0,7% des nuitées en 2007.La clientèle chinoise, apparue en 2004, continue à augmenter fortement et représente 600000 visiteurs en 2006. En 2001 chaque touriste étranger dépense en moyenne 2330,00 F sur le territoire national. La réalisation d'un classement des clientèles étrangères sur la base des recettes touristiques fait apparaître des différences notables avec le classement des arrivées .La clientèle britannique occupe toujours la première place (15,7% des recettes ). L'Allemagne figure en deuxième position position avec 15,8% des recettes, suivi par l'Union Belgo Luxembourgeoise ( 11,8%), l'Italie ( 8,4%), les Pays-Bas (8,2%) et l'Espagne (5,9%). Selon la Direction du Tourisme ( D.T ) 1332 millions de nuitées ont été passées sur le territoire national par les touristes français ( 834,8 ) et étrangers (498,0) en 2007.

En 2007 196850  entreprises (180000 en 2000, 193448 en 2004), essentiellement des PME , exerçaient leur activité dans le tourisme, 84% d'entre elles appartenant au secteur hôtels, cafés et restaurants et réalisaient un chiffre d'affaires de 59492 millions d'euros. Le Tourisme emploi 8940000  personnes (786000 en 2004 ) . Fin 2003 le secteur comptait 35000 emplois de plus qu'à la fin de l'année 2001. Entre 1993 et 2001 l'emploi touristique a progressé selon un rythme annuel de 3,3% par an .En 2004 la progression a été seulement de 1,1% après avoir atteint 2,9% l'année précédente. Les variations affectant la croissance du Tourisme sont assez fortement liées au contexte géopolitique international. Après avoir connu une forte croissance ( 4,3% par an entre 1999 et 2000 ) le tourisme international a enregistré des années médiocres (2001-2003) consécutives à la guerre d'Irak, à l'épidémie de "S.R.A.S" en Asie du Sud-est et au développement des actes terroristes en divers points du Monde. Depuis 2004 le Tourisme a amorcé une nette reprise .

Les français étaient 5 millions à partir en 1935 et de plus de 35 millions en 2000. Le taux de départ des français avoisinait les 60 % pour les vacances d'été et   30 % pour les vacances d'hiver en 1996 . Selon l' I.N.S.E.E , en 2004, le taux de départ des français était 65% toutes vacances confondues (45% en 1969 , 61% en 1989, 62% en 1994 et 62% en 1999 ). En 2004 73,4% des français ont effectué un voyage pour motif personnel d'au moins une nuit , 65,6% sont partis en voyage de quatre jours ou plus et 21,6% sont partis en voyage personnel d'au moins une nuit à l'étranger ou dans les DOM TOM. 71% des français sont partis en France (73,2% en 1996 ) et 21,6% ont effectué un séjour hors du territoire métropolitain ( 22,5% en 1996). En 2007 73% des français ont effectué un voyage pour motif personnel d'une nuit minimum réalisant en moyenne 4,3 voyages par individus ; 63,6% des français sont partis en vacances ( 2,4 voyages par individus ) et 22,2% des français sont partis en voyage personnel d'au moins une nuit à l'Etranger ou en France d'Outre-mer réalisant en moyenne 1,4 voyage par individu. Selon le rapport " Réinventer les vacances , la nouvelle galaxie du Tourisme " du Commissariat du Plan (mai 1998 ) le taux de départ des français devrait avoisiner 90 à 95 % vers 2010.

Sur le plan professionnel on peut regrouper les taux de départ en trois catégories : 1- les partants à 90% (plus de 80% en 1994): cadres moyens et supérieurs , professions libérales et intermédiaires, 2- les partants aux taux de 60-80 %: employés , étudiants , inactifs et employés , 3- les partants à moins de 40 % : les agriculteurs .

En termes de destinations, L'île de France et Rhône-Alpes sont les deux grandes régions émettrices  avec 28,9 % et 9,4 % des nuitées personnelles. En termes de réception , la région P.A.C.A vient en première position avec 12,3 % des nuitées suivie par les Alpes ( 10,6 % ), la Bretagne ( 6,5 % ) et les Pays de Loire (6,4 % ).

En 2009 les deux tiers des Français qui gagnent moins de 2000 euros par mois ne partiront pas en vacances. Selon une étude du cabinet Protourisme réalisée entre le 27 avril et le 11 mai 2009 auprès de 295 opérateurs de tourisme et rendue public mercredi 20 mai sur Europe 1, plus de la moitié des Français (52 %) ne comptent pas partir en vacances et, parmi eux, plus d'un tiers y renoncent pour des raisons financières. En cinq ans ( 2003-2008), le taux de départ des Français est passé de 55 % en 2003 à 51 % en 2008 et devrait descendre en 2009 sous la barre des 50 %.

Un autre sondage (OpinionWay pour VoyagerMoinsCher.com) a été réalisé en ligne du 9 au 14 avril 2009 sur un échantillon de 1.082 personnes. 62% des Français prévoient de partir en vacances. Un sur quatre prépare un budget de moins de 250 euros. Les Français sont seulement 62% à prévoir de partir en vacances cet été, contre 73% l'année dernière, et ont décidé à 77% de revoir à la baisse leur budget vacances sous l'effet de la crise économique, indique. 21% des personnes interrogées déclarent ne pas savoir encore si elles partiront cet été, contre 14% seulement l'an dernier à la même époque. Concernant le budget, 77% des répondants affirment qu'il sera inférieur à celui de 2008, avec un Français sur quatre qui prévoit de partir pour moins de 250 euros par personne. Les choix de vacances sont également révisés en conséquence, avec 38% des Français qui prévoient de partir dans leur famille ou chez des amis (contre 28% l'an dernier), 23% qui déclarent qu'ils partiront moins longtemps, et 75% qui utilisent Internet pour comparer les prix. L'incertitude liée à la crise incite également à réserver ses vacances plus tard que d'habitude, voire à la dernière minute. 16% des Français réserveront à la dernière minute en fonction des promotions, et 15% le feront plus tard que d'habitude, en attendant de mieux savoir de quel budget ils disposeront. Les 18-24 ans sont 24% à ne pas savoir s'ils vont pouvoir partir cet été (contre 6% en 2008) et 39% prévoient de partir avec moins de 250 euros de budget. Les femmes seront également moins nombreuses à prendre des vacances cet été (58% d'intentions de départ contre 66% chez les hommes) et celles qui partiront le feront avec un budget plus serré, 35% d'entre elles prévoyant de consacrer moins de 250 euros à leur vacances, contre 21% chez les hommes. 82% des foyers disposant d'un revenu mensuel net inférieur à 1.200 euros ne partiront pas cet été, une proportion qui tombe à 25% pour les ménages qui gagnent 3.000 euros et plus. Enfin, l'écart Paris/province apparaît "significatif", avec des intentions de départ à 60% pour les provinciaux, contre 73% pour les Parisiens, et un budget vacances de moins de 250 euros prévu par 31% des provinciaux, contre 17% des Parisiens.

La crise économique accentue les inégalités en matière de départ entre les ménages les moins fortunés ( 62 % des ouvriers et des employés dont les revenus sont compris entre 1200 euros et 2000 euros net par mois n'ont pas l'intention de partir durant l' été) et les plus favorisés ( Au-dessus de 5 000 euros de revenu mensuel, le taux de départ est même en hausse, à 82 % contre 77 % en 2008.)

La crise favorise les séjours en hébergements de plein air ( camping, camping(car, mobil home, chalet ).Au cours de l'été, avec 19% des réservations prévues l'hôtellerie de plein air devrait dépasser, pour la première fois, devant les locations ( 17%) et les hôtels ( 10%) selon une étude réalisée en mai 2009 par le cabinet Protourisme.